Electric Pop Art ensemble
 
 
L'avènement du libéralisme triomphant et la consommation de masse, la tentative de minage des utopies, la lobotomisation télévisuelle etc nous amène à penser que le chemin ouvert depuis la moitié des années 50 par les artistes du pop art, reste une source de réflexion et d'inspiration toujours ancrée dans l'actualité.
Le pop art* est a priori simple et accessible car il utilise des symboles populaires mais dénonce en même temps la société de consommation et les déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien.
L’Electric Pop Art Ensemble s'inscrit dans ce sillage.  Hétéroclite, bruyant et indiscipliné comme un village gaulois, ce pop art sonore ”a priori simple et accessible” procède par collages de clichés, part en biais et dirige progressivement l'auditeur vers les marges, en délivrant sons saturés, constructions «noise», et bricolages amplifiés où l'on peut retrouver l'influence d'avant-gardistes tels que Fred Frith, Otomo Yoshihidé ou encore Franck Zappa...
POp ART SOnore ? interdit d’interdire